Covid-19 : "Nous devons aller vers une forme d'union sacrée"
Dans un entretien accordé le 22 mars au JDD, Geoffroy Roux de Bézieux seul le dialogue social permettra, en cette période difficile, de sauvegarder les emplois et de protéger les salariés qui se rendent à leur travail.Il demande aussi un effacement des dettes pour limiter au maximum les dépôts de bilan.
"Une concorde pour sauver l'emploi est possible et nécessaire (...) Nos vieux tabous doivent tomber car l'urgence sanitaire est la priorité"a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux. Il demande aégalement au gouvernement d'aller plus loin dans les mesures de soutien aux entreprises et de tendre vers "zéro recettes = zéro charges". "Nous avons besoin des entreprises, précise Geoffroy Roux de Bézieux, et pas seulement des industries stratégiques". Et d'ajouter "Il est très difficile de décoper les secteurs entre c eux qui sont indispensables et ceux qui ne le sont pas."
Rappelant que "huit organisations syndicales et patronales ont signé vendredi dernier un texte commun pour trouver ensemble les moyens d'endiguer cette épidémie tout en protégeant la santé et la sécurité de ceux qui travaillent", Geoffroy Roux de Bézieux demande que "cela se réalise dans le cadre de la négociation collective".
Geoffroy Roux de Bézieux a également indiqué travailler à l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques qui sera décliné dans les branches professionnelles. (...) d'autant que "les chefs d'entreprise sont pénalement responsable de la santé et de la sécurité de leurs personnels."
Selon Geoffroy Roux de Bézieux, "la plupart des sociétés vont se retrouver dans le rouge dès avril", c'est pourquoi il plaide pour un "zéro recettes = zéro charges (...) A un moment donné il faudra prendre une mesure d'effacement (...), car on ne peut pasfaire repartir les entreprises avec des dettes importantes."
Quant à savoir si demain l'économie sera différente, pour Geoffroy Roux de Bézieux, il est clair que "nous aurons besoin de repenser nos façons de faire."